les turpitudes d'un poète unipolaire

A nous

Par dragon-noir

A la douceur du temps qui passe
Dans la tendresse de tes bras
A la beauté des jours heureux
Quand je plonge dans tes yeux

Psychose d'un névrosé

Par dragon-noir

De psychoses en névroses
Je pose ma prose
Pour que mon cerveau n'implose

Mon moi

Par dragon-noir

Depuis qu'j'ai tué mon autre moi
Je sombre dans l'ennui
Des journées fades et sans émoi

Les nuits sans sommeil

Par dragon-noir

Les nuits sans sommeil
Quand la lune ne me sourit
J'invite le soleil
Entre le silence et l'oubli

Poussière incandescente

Par dragon-noir

Que de poussières devant mes yeux
Je ne vois plus les jours heureux
Pas un rayon sur ma parcelle
Pas de lumière ni d'étincelles

On aurait dû

Par dragon-noir

On aurait dû longtemps s'aimer
Mais le temps n'a pas voulu
Et puis l'instant s'est figé
Au milieu du quai des brumes

Assassinat

Par dragon-noir

Le monde ne m'atteint plus
J'ai enterré mes vieilles blessures
Un soir au fond des bois
J'ai tué mon autre moi

Ferme les yeux

Par dragon-noir

Puisque ton ciel est gris.
Que plus rien ne t'fait sourire,
En plein jour comme dans la nuit.

Réveil

Par dragon-noir

De mes ténèbres de mes abysses
Là où la lumière me quitte
Dans les bas fonds de mon esprit
De ces descentes j'ai plus envie

Papillon

Par dragon-noir

Si on pouvait s'oublier
Ne plus penser ne plus souffrir
Fermer les yeux et s'évader
Mettre au repos son esprit
Ne rien faire juste respirer

Enfermé

Par dragon-noir

Je ne suis que le prisonnier
De mes entraves et de mes pensées
Je suis le caillou dans ma chaussure
Celui qui rouvre mes vieilles blessures
Et qui m'empêche d'avancer

Errance

Par dragon-noir

Il traine dans la nuit
La douleur et l'agonie
Des âmes torturées
Que le mal a rongé

Lettre à toi

Par dragon-noir

Je t'écris ma douleur
Bien ancrée dans mon cœur
Vois la lune qui se meurt
Et perdre de son ardeur
Dans cette nuit criante
Réveillant mes souffrances
Jusque dans mes silences

Les fleurs du mal

Par dragon-noir

Tombe la pluie
Sur les chemins de la vie
Coulent les larmes
Des fleurs du drame

Fuir

Par dragon-noir

Je voudrais m'enfuir dans le creux de tes yeux,
Au pied de cette vallée au regard si bleu.
Contempler tous les matins le lever du soleil,
Quand s'ouvrent tes paupières en m'offrant ton ciel.