Les turpitudes d'un poète unipolaire

Précipice

Precipice

Je suis comme un funambule suspendu au-dessus du vide
Je ne vois pas le fond du précipice encore moins les abysses
Si tout est sombre ici c’est que tout est noir en bas
Je marche sur mon fil et je sens que je glisse
Le fil se défile, cette fois-ci je file
Au fond du précipice j’ai les yeux qui plissent
Je ne suis pas au fond j’y vais à tâtons
Encore dans le noir où il n’y a plus d’espoir

J’entends qu’on m’appelle c’est l’heure de l’appel
Je serai présent quand sera le moment
Les démons sont confiants ils auront ma présence
Même sur ma potence j’entre dans la danse
Je n’ai plus peur d’eux je leur tordrai la queue
Je voudrai que ça s’arrête et pouvoir m’en défaire
Pour me reposer et me projeter sur terre
La vie ne fait pas de quartier si on ne sait pas s’aimer
Qu’on ne sait pas accepter.
Elle vous jette à terre, sans le moindre remord
Sans le moindre pardon Il faut que je sois fort
Je ne me laisserai pas faire, je ne me laisserai pas taire
Et une fois à terre je me relèverai
Je combattrai comme j’ai toujours fait
Un jour je trouverai la paix

unipolaire maladie poème précipice funambule

  • 770 votes. Moyenne 4.5 sur 5.

Commentaires

  • Marie Bulsa
    • 1. Marie Bulsa Le 20/02/2022
    Magnifique comme toujours Hervé ❤❤❤
  • blomme
    bonjour Hervé, beau poème bien sûr tourmenté comme vous mais ou la fin est plus combative et positive car j'espère pour vous qu un jour vous trouverez la sérénité avant que de partir.
    amicalement

Ajouter un commentaire