Les turpitudes d'un poète unipolaire

Mélodie déconvenue

Melodie deconvenue

La sombre mélodie
Dans le silence de la nuit
M'emporte et me séduit
Aux portes de l'oubli

La triste demi-lune
Laisse place à la brume
Sans haine et sans rancune
Le mal me consume

Désastre des astres
Quand vient la pluie le vent
Même sous mon pinastre
M'inondent les larmes du temps

Les fleurs se meurent
Dans la noire douleur
Le manque de lueur
Les privent de leur couleur

Je voudrais encore pouvoir voler
Au matin d'un ciel d'été
Toucher la cime du bout des doigts
Que le soleil me tutoie





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