Les turpitudes d'un poète unipolaire

Lettre à toi

Lettre a toi

Je t'écris ma douleur
Bien ancrée dans mon cœur
Vois la lune qui se meurt
Et perdre de son ardeur
Dans cette nuit criante
Réveillant mes souffrances
Jusque dans mes silences

Tu vis dans les soupirs
De mon être en dérive
Terre ô combien fertile
De névroses en devenir
Ne demandant qu'à fleurir
Juste pour te séduire
Et ton plus grand plaisir

Tu vois mon âme saigner
Mais jamais une larme
Tu ne verras couler
Tu me fais moins mal
Depuis que j'ai accepté
De t'avoir comme rival
J'apprends à te dompter

Tu es devenue le berceau
De mon indifférence
Entends bien ma douleur
Tu ne me fais plus peur
A faire acte de résilience
Sonne l'heure de la délivrance
Et de l'errance des maux

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