Les turpitudes d'un poète unipolaire

Errance

Errance

Il traine dans la nuit
La douleur et l'agonie
Des âmes torturées
Que le mal a rongé

Sans cesse tombe la pluie
Sur ces visages ternis
Même si la journée
Ils font mine d'oublier

Les maux dit non dit
Que jamais on ne dit
Croyant aggravés
Si jamais dévoilés

C'est l'esprit qui cogite
Et les démons s'animent
Quand revient l'obscurité
De leurs nuits désertées

Le noir les déchire
Et l'angoisse transpire
De la tête aux pieds
Les faisant même trembler

Juste un peu de quiétude
Sur les chemins de fortunes
Une légère lueur
Là où battent les cœurs

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