Les turpitudes d'un poète unipolaire

Ferme les yeux

Ferme les yeux

Puisque ton ciel est gris.
Que plus rien ne t'fait sourire,
En plein jour comme dans la nuit.

Puisque ta vision est floue.
Que les larmes coulent sur tes joues,
Et viennent s'échouer sur ton cou.

Puisque le soleil ne veut,
Nous donner des jours radieux.
Sur notre chemin pluvieux.

Alors ferme les yeux,
Et, écoute-moi un peu.
N'attendons pas d'être vieux.
Ferme les yeux, putain !
Et rappelle-toi d'où tu viens
On emmerde demain !
Puisque le temps est incertain,
Puisque le vent se fait vilain.
On n'est rien pour eux ici,
Mais toi pour moi t'es le paradis.
Et, je me fous de tout c'qu'ils disent.
Ferme les yeux Putain !
Et fais tes valises.
C'coup là on s'casse d'ici.
Et, tant pis si tombe toujours la pluie
Puisque pour moi t'es le paradis.
Et, que pour toi je l'suis aussi.
Laissons-les à leur déni.
Ferme les yeux s'te plaît, oublie-les un peu.
Tous ces cons au cœur creux,
Avec tous leurs préjugés
Ils ont besoin d'se rassurer,
En espérant qu'il y ait pire qu'eux.
Mais ils t'arrivent pas à la cheville !
Et c'est bien ça qui les titille.
Leurs paroles vides et stériles,
Sont là juste pour meubler,
Le désert de leurs pensées.

Ferme les yeux,
Mais regarde-moi un peu.
Aller on s'en fout putain !
Prends plutôt ma main.
Regarde y a déjà des éclaircies,
Puisque pour moi t'es le paradis,
Et que pour toi je l'suis aussi.

Ferme les yeux...
S'te plaît, s'te plaît
Oublie-les un peu
...

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Commentaires

  • Marie Bulsa
    • 1. Marie Bulsa Le 24/11/2023
    C'est différent et superbe. J'adore. Merci Hervé pour cette plume.

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