Les turpitudes d'un poète unipolaire

Assassinat

Assassinat

Le monde ne m'atteint plus
J'ai enterré mes vieilles blessures
Un soir au fond des bois
J'ai tué mon autre moi

J'ai fini d'avoir mal
La nuit où je suis mort
j'ai quitté la surface
Et j'ai fermé la porte

D'errances en devenir
D'envies en souvenirs
J'avance et je suis libre
Même si j'ai des béquilles

J'préfère boiter de l'âme
Et essuyer quelques larmes
Mais voir le soleil s'lever
Sur la plaine de mes pensées

A côté du Lithium
J'y dépose ma plume
Souvenir de delirium
Des heures de pâle figure

J'accepte la sentence
Mon esprit en repentance
Je sombre dans les bas fonds
Du moi qui se morfond

Mais la lumière d'mes anges
Fait fondre mes idées sombres
Quand le noir me dérange
Ils le mettent à l'ombre

Je pense ce que je suis
J'en ai compris le prix
Au pouvoir de la chimie
J'ai choisi l'alchimie

 

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Commentaires

  • Le carnet à spirales
    Quitter le monde des ténèbres pour la lumière, Joli texte !
    "Le monde est gris, le monde est bleu" (E.Charden)

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