Les turpitudes d'un poète unipolaire

Seul sur le ring

Seul sur le ring

Comme un boxeur au bout d'son round
On se retrouve à genoux
Au bord d'une falaise
Remplie de je n'sais pas
Et aussi de peut-être

On cherche des réponses
En scrutant l'horizon
On se souvient de nos rêves
Les pupilles sont amères
Y a plus rien à pleurer
Le ciel s'en est chargé
Les flaques d'eau à nos pieds
Inondent nos pensées
Notre esprit s'est envolé
Et le regard s'est figé
Au milieu des fleurs
Et aussi des barbelés
Entre aigreur et douleur
Et tendresse oubliée
Salive avalée et le cœur serré
Les yeux aux vagues des silences
Voguent sur les flots de leurs espérances
Arrive le soleil qui embrasse la pluie
Et les couleurs réapparaissent
Dans l'arc-en-ciel des souvenirs
Et les tristes jours disparaissent
Quand vient le chant du libère
D'un coup on se rappelle
Qu'au bout de la nuit éternelle
Brillera toujours une lumière



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Image par Eleanor Smith de Pixabay

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