Les turpitudes d'un poète unipolaire

Reviens

Reviens

C'est drôle tu es partie
Je n'ai pas senti le vent venir
Recroquevillé dans mes abîmes
Laissant le silence m'envahir
Et les sourires se ternir

Parfois légère parfois profonde
Mais toujours présente dans la ronde
Chassant les mauvaises ondes
Tu rayonnes et tu inondes
Les beaux jours de tout un monde

Dans cette nuit qui s'éternise
Je voudrais que tu me délivres
De ma torpeur de ma folie
C'est mon seul vœu mon unique cri
Redonne un peu de sens à ma vie

La terre pouvait s'arrêter de tourner
Tu étais là pour me rassurer
Me stimuler et me guider
Et souvent même me protéger
Mieux qu'une armure de chevalier

Souviens-toi avant que tout ça arrive
Tous les souvenirs qu'on s'est construit
Comme une empreinte indélébile
A grand renforts de délires et de rires
Rien ne semblait pouvoir nous désunir

J'aurais dû te préserver
De l'horreur de l’atrocité
Et peut-être même te cacher
A mes démons à mes pensées
Tu serais peut-être restée

Tu avais réussi à m’attendrir
A azurer mon ciel fade et gris
Même les hirondelles allaient revenir
Ne me laisse pas à ce supplice
Reviens-moi vite ma joie de vivre

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