Les turpitudes d'un poète unipolaire

Pluie rouge

Pluie rouge

Il pleut des larmes de sang
Celui des femmes des hommes des innocents
De nos parents de nos enfants
Frères sœurs ami(e)s évidemment

La terre est devenue tombeau à ciel ouvert
Terrain de jeu grandeur planète
Pour le compte de tortionnaires sanguinolents
Trop de pleurs de cris et d'hurlements
Un état de peur permanent
Pouvoir et argent opium des tout puissant
Les ruines des villes et des villages
Les flammes dans les bois et nos campagnes
Même des bombes dans les marécages
Remplacent la douceur des soirs
Nous noyant dans le désespoir
Les blanches colombes tombent sous les pavés
Elles s'écrasent sous nos pieds
Nos cimetières débordent de leur guerre
Pour des idées toutes mortifères
Parfois même au nom de la liberté
On n'hésite pas à assassiner
Pour une vision pour une idée
On prend même plaisir à tuer
En soulignant les différences
Comme un danger une évidence
Une irrémédiable sentence
Nous faisant croire à la délivrance
Mais c'est surtout la décadence
Qui hante les peuples en souffrance
Plus de sourire et plus de rire
Ni de plaisir ou même d'envie
Dans ce monde en survie

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