Les turpitudes d'un poète unipolaire

Méandres

Meandres


Voilà que je flirte
Avec un monde de leurre
Me laissant seul
Seul avec mes peurs

Je ne sens plus mon cœur
Egaré dans les méandres de mes pensées
Impossible de lutter
Je sens mon âme saigner
Le temps n’est plus à pleurer
Il faut maintenant se sauver
La course-poursuite avec moi-même va démarrer
Je n’ai plus qu’à me tenir pénard
Ca me rappelle ces matins noirs
Ou même la tristesse des soirs
Quand ils sont remplis de désespoir
Je ne parle pas de ces matins chagrin
Quand la vie ne tient plus à rien
Je me raccroche à ce qui vient
Et je cours après mon destin
Comme tout un chacun
Mais la route est longue
Et souvent je tombe
Sous l’effet des bombes
Que me lancent mes démons
Mais je me relève
Et je me redresse
Et en face Je regarde la vie
J’ai décidé de lui sourire
Et d’être libre
Que mes larmes
Changent la couleur du ciel
En un bleu azur
Fendu par les éclairs et les murmures
De mes rêves pas très sûr
J’avance et je tombe
J’avance et je tombe
Je marche même à reculons
Mais plus jamais je sombre
Que la nuit soit noire
Que le jour soit gris
J’avance et je souris

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Commentaires

  • FLORENCE
    • 1. FLORENCE Le 06/02/2022
    J'avance et je souris ... Poser le temps, dans l'espoir d'une main
    douce ...
    Les désirs reprennent un peu leur course, pour aller vers demain ...

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