Les turpitudes d'un poète unipolaire

Emprisonné

Coeur enchaine

Il est cinq heures, il fait nuit dehors, il fait noir dedans
Plus de cri, plus de peur ils sont partis avec mes envies
Pourtant je sais qu'ils vont revenir, ils me hantent, et pas seulement la nuit
Je suis là, seul, prostré en face de mon image, comme dans un miroir

Je regarde la scène sans la moindre peine, sans la moindre haine
Juste l'amer constat de ce que je suis devenu, un zombi sans la moindre quiétude
Sans la moindre amertume Là, à attendre le temps qui passe
Suspendu au vide par mes chaines j'attends qu'elles cassent pour que je me libère
Je me suis abîmé à les contempler et je vais rester à être obsédé par toutes ces idées
Noires de désespoir, le dégoût m’obsède je vais disparaitre
Il n'est que cinq heures et déjà mon cœur n'est plus en lumière

unipolaire maladie poème emprisonné ténèbre

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Commentaires

  • Marie Bulsa
    • 1. Marie Bulsa Le 24/01/2022
    Que te dire de plus. Stressant et tellement beau. Même pas. Splendide.
  • Sethi
    • 2. Sethi Le 25/11/2020
    Tjrs aussi poignant.
  • Sylvie GP
    • 3. Sylvie GP Le 22/04/2020
    Ces ténèbres qu'on connaît tant. Quel bonheur quand on se remet en mouvement, qu' on savoure les petits bonheur chaque jour.

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