Les turpitudes d'un poète unipolaire

Discussion

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Je m’assois sur un banc
Je crois que tu es là
Je peux te sentir, te toucher
Et puis même te parler
On se rappelle comme si c’était hier

On partage nos souvenirs
Construits ensemble
Ceux de notre enfance
Des bêtises insouciantes
Faites avec tant d’aisance
Je m’aperçois que tu ne souffres plus
Que tu n’as plus mal
La douleur est partie
Je vois que tu souris
Et puis j’ouvre les yeux
Nous ne sommes plus tous les deux
Il fait nuit je me suis endormi
Alors je me lève tout engourdi
Je quitte le cimetière
Tu es à la terre mais aussi dans les airs
Tu n’es pas seule tu es avec notre frère
Tu n’es pas seule tu es avec notre père
J’ai été heureux de parler avec toi
La prochaine fois je recommencerai
je m’installerai sur le côté
A regarder les oiseaux voler
Et à les écouter chanter
Peut-être même à pique-niquer
Et on sera là à papoter
On continuera de se rappeler
Et j’ai aussi tant de choses à te raconter
Des heures ensemble nous allons en passer
Pour toi le temps n’a plus d’’importance
Alors je t’embrasse et te dis à demain

 

unipolaire maladie poème discussion oiseau

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Commentaires

  • Fred H
    • 1. Fred H Le 10/04/2021
    Magnifiquement amené. Très touché
  • Yanis
    • 2. Yanis Le 22/02/2021
    Magnifique ce texte sur le thème de la perte d'un être cher si j'ai bien compris je suis enchanté de pouvoir vous suivre

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