Les turpitudes d'un poète unipolaire

Pluie de cendres

Pluie de cendres

Regarde, dehors il pleut.
Tes anges pleurent,
La tristesse de tes yeux.

L'hiver s'en est allé,
Mais le givre est resté,
Sur la fenêtre de tes pensées.

Il souffle le vent des soupirs,
Entre tes larmes et tes suppliques
Et, plus d'espace pour tes sourires.

Je tiens tes rêves du bout des doigts,
Que tes envies ne frémissent pas.
Mais, les sanglots frissonnent ta voix.

Laisse le sombre, il est mon trait.
Ma marque dans ton ciel.
D'une étincelle, la lumière s'fait.

Sculpte l'horizon au ciseau.
Une voile volant sur l'eau,
Libre d'un jour nouveau.

Regarde mon Ange,
Dehors il pleut,
Des fleurs de cendres.

Celles des hier aux jours sans air.
Celles des adieux au goût amer.
Celles des regrets qui désespèrent.

Attrape ma main, reprends tes rêves.
D'un bout d'chemin, faisons une trêve.
Une symphonie, un nouvel air.

Regarde mon Ange, le soleil brille,
D'mes sentiments, nus sans habits.
Voilà notre île et, ton sourire.

 

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Image par Karen Nadine de Pixabay
 

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