Les turpitudes d'un poète unipolaire

Jasmin

Jasmin

A l'ombre de tes cils
J'avais assis mon âme
Au bleu de tes deux îles
Où j'y ai rendu les armes

La route était promesse
Et le soleil ardent
Dans nos mains nos richesses
Nous marchions droit devant

Mais le temps s'est fait cruel
Il t'a sabré les ailes
Ton pouls entre mes mains
A dansé son dernier refrain

Depuis je cherche ton odeur
Dans les allées de mon cœur
Là où mes souvenirs
Ne pourront jamais tarir

Je m'invente des étoiles
Au parfum de ta mémoire
Qui m'enivre quand tombe le soir
Et qu'avec lui vient le désespoir

Quand la nuit se fait amie
Le ciel libère en légère bise
Les senteurs de jasmin
Celles de ta peau satin

J'erre ensuite jusqu'au matin
Respirant chaque pas du chemin
Me conduisant au bleu de tes deux îles
Que je me repose à l'ombre de tes cils



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