Les turpitudes d'un poète unipolaire

Petit ange

Petit ange

Je pense à toi mignonne
Aux larmes quand je vois ta trogne
Tu n'étais qu'une enfant
Tu n'avais que treize ans

Tu aurais dû vivre
Mais elle t'a fait mourir
Du supplice au martyre
Des sévices comme pour rire

Ce n'est pas une mère
Mais une tortionnaire sans peine
Toi tu n'avais pas de haine
Tu aurais voulu qu'elle t'aime

Elle t'a enfermée elle t'a affamée
Elle t'a bastonnée et même déshabillée
Dans la plus grande cruauté
Ton cœur s'est arrêté

J'ai honte de ce que je lis
J'ai honte de ce que j'entends
Pas question qu'on oublie
Le bourreau au même sang

Tu n'as pas eu le droit de grandir
Tu n'as pas eu le droit de rire
Elle peut bien prendre perpétuité
Tu ne verras plus les fleurs pousser

J'ai envie de gerber
J'ai envie d'hurler
A cette vie arrachée
Alors qu'elle devait te protéger

Vole petit ange
Sois en paix à présent
Vole petit ange
jusqu'au firmament

...A amandine et tous les autres enfants maltraités par l'ignominie et la bestialité de leurs parents


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